30.11.08


Une chance qui a Staël qui se fout de mes drames ce soir. 
Une chance qui a Staël ce soir. 
C'est à moi que t'offre ton silence pis j'en ai rien à foutre. 
«Tout finit par se savoir.» À tiens donc.. Ben oui... Tu me prends pour qui?! 
Ce soir, j'ai même pu envie de partir. 
J'ai même pu envie de l'haïr. 
Jme croise les bras et j'attends que tu me traites en adulte. 
J'viens de remplacer mon coeur d'enfant pour un vrai. 

Ce soir, j'ai même pu envie de partir. 
J'reste ici. J'me croise les bras. J't'ouvre les yeux pis j'me garoche en décembre. 

Fuck làà. J'ai fini. Game over. Le jeu vient de changer de bord. Pis tu joues à quoi pendant qu'on y est là??!!!! 
C'est pu pour toi ici. X en haut à gauche. Sors. J'ai retrouvé comment je m'appelais. 

C'était pas grand-chose, mais sans le savoir t'as un peu sauvé ma journée. 
une conversation sans retenue, où je peux tout balancer sans me faire dire de ralentir. 
une conversation sans masque, où du malheur de l'autre tu peux te permettre de te réjouir. 
Ben oui, Black and Gold, je me suis revue la fredonner. 


'Cause if you're not really here, then I don't wanna be either. I wanna be next to you. - Sam Sparro. 

Dis-moi que la vie c'est pas juste ça.
J'écris comme une tempête parce qui a rien à dire sur le bleu ciel et le blanc nuage. J'écris ce qui fait mal parce que j'veux que tu me laisses des cicatrices. J'écris en symboles pour que tu te perdes en chemin et que tu me trouves pas trop laide. J'écris en boulimique pour ne jamais m'en sortir. J'écris n'importe quoi pour me donner une contenance. J'écris jusqu'à ce que tu m'en parles. J'écris en me déshabillant toujours un peu plus. 

Je cesserai quand je serai complètement nue. 




J'suis retombée là-dessus, pas vraiment par hasard. 
«La lune qui porte des ficelles s'accroche à mon image qu'elle peut voir de si haut
Que pourrait-elle dire d'un être aussi vide? Elle qui luit de par toutes les couleurs
Quels mots exprimeraient mon âme liquide?
Son texte sans espoir la fait rager, elle pleure. 
Si mon écho pouvait défoncer les nuages, je me grandirais doucement d'un étage. 
Une fois au ciel, quand elle su mes désirs, 
Elle refusa, étouffa un rire 
Prétextant que mon amour était bien trop grand pour toi
Qu'elle ne saurait pas en faire autant. 
Alors mes deux pieds revint se poser sur terre et étrangement j'avais presque tout oublié
Une de ces nuits je te présenterai la lune et j'attraperai ta main pour rester éveillée
Mes nuits sont grises, et tu en es le seul peintre.» 
Hum. 

29.11.08

Warning: Use your words wi-se-ly.

Recollez-moi.
On m'a tranché en deux sur la verticale. En deux parties égales qui se bousculent et s'entendent mal. 

Une partie droite qui n'a pas à se plaindre. Avec toujours le pied au sol et la tête dans le frigo. Qui marche en suivant une ligne blanche pointillée mais qui se risque pas à dépasser. Avec le coeur au neutre, assoiffée de rien, satisfaite de rien non plus. Des nuits tranquilles, des nuages blancs, un soleil sans danger. 

Et une partie gauche qui boîte. Pas trop droite. Le côté du coeur qu'ils disent. Ouain. Le pied coincé dans le nuage et la tête en permanents tourments. C'est le côté qui pleure, qui se lamente, qui cherche la pagaille. Qui se fout dans des galères pour se sentir à 50% vivante. C'est le bord qui aime et qui hait assez pour l'entité.


Et là,
Je sors du pattern. J'm'en fou si ça te fait peur. On fera pas de ta vie un film. On se souvient pas des histoires ordinaires. 
Y'a pas de règles pour les relations. Y'a pas de code de conduite ou de restrictions écrites. On se les crée, on se les invente, on se les intensifie, on se les transforme. Pis ça nous garde en vie. 
Y'a pas de contrat, ni de mendat. T'es li-bre. De fuir ou de t'y accrocher. D'y tenir ou de t'en crisser.
Me suis-tu?! 
Continue de nous regarder aller. 

«I get angry at your words. I'll go home.»

Mes émotions s'érodent et deviennent lisses. Je lève le poing pour dénoncer ce dont j'm'accuse et je cultive mes petites haines en parlant de toi à contre-temps. 
«Je sens rien.»
Ben moi non plus. 
J'me fous qu'y ait pas de neige. J'préfère la version de Spektor à celle de Lennon et j'm'en veux pas autant que tu voudrais d'être égoïste dans mes baisers. 
J'ai le coeur au neutre. J'voudrais me l'enlever de la tête et le lancer sur le feu. Qu'il s'enflamme une fois pour toutes. Que j'me brûle assez pour ne plus recommencer. Que tu mettes la main dessus pour retrouver le battement de ta vie. Que les joues me chauffent, que l'pouls me lâche. 
J'voudrais que tu comprennes ce que j'écris, j'voudrais bien écrire, pu pour me faire mal, ni pour te faire du bien. 
J'voudrais écrire d'un trait. Sans effacer les trop pleins d'honnêteté et le pas assez abstrait. 
J'voudrais que tu parles plus fort que ça. Que t'arrêtes de chuchoter pour pas avoir à crier à force de trop répéter tes non-dits. Arrête de me mentir et j'vais t'aimer moins fort. De la bonne dose. 
Sans les crises de larme et les élans d'exclusivité. Comme tu voudrais. Arrête de mentir et j'vais y parvenir. 
C'est pas ça que ça devait donner. C'est pas de ça que j'voulais traiter. 
J'vais me contenter de l'ordinaire en attendant les mots qui te feront vibrer. La phrase qui te fera pleurer, celle qui te fera me citer. 
D'ici là, j'me pratique. En disant ça, je perds pu la face devant tous ces auteurs improvisés avec la jeunesse pour signature. 
Et j'me rends compte que depuis que t'es là je perds de la vitesse pour te faire avancer plus vite. Et j'me rends compte que les rôles ont été mal distribués. Et j'me rends compte que j'suis mauvaise perdante. Et j'me rends compte que j'pourrai jamais gagner dans ce jeu que j'ai inventé. 

Maudit Montréal. Pleins de sens uniques et de détours inutiles. 
J'voudrais tant que tu comprennes ce que j'écris. 

Un jour faudra s'assumer. Avec les vrais mots. Ceux que t'auras choisis. 

PS: Vos «Je t'aime» sonnent faux. Et j'en suis profondément désolé. 



Boys are stupid. Throw rocks at them. 
Girls are naive. Forgive them and give them rocks. 
À date on en est là. On va continuer de grandir... pis on s'en reparle. 

Je souligne le travail d'équipe sur cette réflexion.

27.11.08

je m'ennuie ce soir.


J'écoutais Save Tonight. 
Pis j'me rappelais la compilation qui portait ton nom.
Pis j'me rappelais cette soirée-là, où j'étais sortie en douce, te retrouver sous des arbres. 
J'me souviens d'aucune parole... que des images. 
De toi qui pointe les constellations, de moi qui grimace à tenter de retenir leur nom, la vie était belle. 
La vie était comme dans les Richard Curtis et les Marc Forster
J'suis sur que le ciel se disait qu'on était beau, à se serrer dans nos bras et se dire qu'on s'aime. 
J'suis sur que les étoiles étaient jalouses. 
J'suis kitch. 
Et des années plus tard, la vie se permet de bouder et le ciel s'est assombri, mais ce soir j'ai envie que tu fermes les yeux, et que tu retournes sous les arbres. J'vais t'y attendre les bras ouverts. 
«Forget all about the pressures of days, do what I say and I'll make you okay. Look at the stars.» - C'est pas Save Tonight mais... celle-là aussi m'fait penser à toi. 
Your 4th sister. 

26.11.08

«On tente de faire acte de présence dans l'évidence, on comble les silences, on brûle le temps, on bouge les meubles... Et on échoue. Tant que ça flotte et que ça nage en nous, cette émotion indésirable qui nous fout à genoux, tant ça vogue on échoue.» - J'ai déjà dit ça...
Ouais, je mérite les guillemets aujourd'hui. 
Y'a plein de scénarios inachevés, d'histoires pas finies ou mal commencées qui dorment sur mon ordinateur. 
Ça commence à ressembler à de l'autobiographie. 

25.11.08

L'hiver s'enlaidit et la nuit s'avance. À l'heure qu'il est, les réflexions qui suivent auraient dû se faire en rêve, elles ont déja le caractère flou et précipité qui va avec. Mais j'suis chez-moi ici, c'est rempli de règles que j'ai écrites et enfreintes. Le silence a perdu de sa valeur, je le vends pour presque rien à qui veut bien l'entendre. Son prix cheap me permet maintenant de bouder à voix haute, d'être fâché fort, d'haïr avec la bonne intonation. Les femmes qui l'ont acheté viennent visiblement pas d'ici, elles ricanaient entre elles dans une langue qui chante, et elles sont reparties avec lui en riant plus fort et en me faisant sentir plus soulagée que jamais. C'est que je l'avais acheté pour faire plaisir, pas pour moi, juste pour qu'on continue de m'aimer avec la même force et qu'on m'accuse pas de vol à l'étalage d'émotions injustifiées. J'en avais fait usage quelque temps, puis comme toute chose, je m'en suis lassée. Je me suis écoeurée. Je l'ai mis en ligne, mais personne en voulait. Y'a pas de garantie qui vient avec, il peut te lâcher n'importe quand. C'est pas un bon investissement. J'pensais avoir fait un bon deal et m'éviter d'autres achats comme le pardon, les remords et la raison, qui se vendent encore plus cher... mais non, erreur. Erreur d'acheteuse débutante, de fille bruyante qui savait pas à quoi s'attendre. 

J'm'en suis débarrassée. Et j'avais écrit tout un paragraphe de vérité. Direct, avec un vocabulaire simple qui te pogne au coeur. Pour que tu comprennes ce que tu comprends déjà. Mais je me suis mise à pleurer et dans ce temps-là mon courage fout le camp. Y'a pas envie de voir ça. Y'a plein de lignes qui s'écrivent et qui s'effacent. Merde. 

J'veux retourner chez-nous. J'ai choisi la fuite. C'est lâche hein. 
J'voudrais réécrire sur toi, avec des belles images de paysages, de nuages et de soleil qui claque. 
Mais j'ai pu rien à dire. Ça te fait quoi. 

Vend donc ton ostie de silence. 





«Home is a place you grow up wanting to leave, 
and grow old wanting to get back to.» 
John Ed Pearce

bonne nouvelle!


J'passe toutes vous chercher. 
Laissez-moi conduire. Vous serez mon ivresse ce soir. 
Y'a beaucoup de neige ici, c'est beau. 
Paraît que le vol affiche complet, paraît qu'on fête ton anniversaire? Paraît que... bienvenue à la maison. 
Ça fait longtemps qu'on s'est vu, doit bien y'avoir quelques histoires intéressantes à raconter? Les derniers drinks étaient alcoolisés de rumeurs! Que les dos se retournent, on essaie de discuter ici!! 
Je soupire, je retire mon masque, relève mon mento
n et vous sourie. C'est toujours un plaisir de retourner à la fontaine, c'est toujours un plaisir de me présenter au gate avec vous, c'est toujours un plaisir. Et je veux jamais repartir. 

Maudite double vie. 

PS: Pour vrai, je m'ennuie vraiment de nous. Dieu qu'on est simple nous hein... :) 

Mary 

23.11.08

Un pied dans la cour de récré

Mon taxi s'enflamme, l'hiver se calme les nerfs et les frissons changent de nature. 
Ce sera toujours l'été quelque part. 
J'te fais un clin d'oeil. 

PS: ça me fait écrire, mais rien ressentir. Juste une raison de bien feeler, et de rentrer tard. De bien dormir aussi. 

Bonne nuit, y'est 00:50. -xoxo- 
Bad girl that buries her fear into the drinks. 

La jeunesse en promesse

Independant Girl. Ça me fait plaisir de savoir que c'est une première pour toi. Enfin, quelque chose à t'apprendre, j'ai de l'expérience. J'me suis fais mal pas mal, j'me suis éprise, déchiré le linge et cogné le genou, mais j'ai appris à jouer. C'est pas dans la tête, ni même dans le coeur, ça te vient d'ailleurs, ça te coule dans les veines, tu vas voir, on devient addict à ce genre de plaisir. À cette course dans les marches, à cette recherche des murs en coin et des trous noirs que personne n'a trouvés, à ces prises de mains et ces sourires en coin, à ces lèvres libres de toute attache. Tu vas voir, on devient vite addict à ce genre de plaisir. Bienvenue. Et c'est pas être wild là... c'est être li-bre. C'est pas se péter la gueule non plus, c'est se donner le vertige juste assez, puis emprunter la rampe de secours et la descendre à son rythme. Si j'me fais des bleus, ben ça m'apprendra. Les kids aiment mieux sauter de la balançoire, jouer dans la bouette, marcher sur les poutres et se salir dans les flaques d'eau que de rester sage et propre. C'est s'amuser, tsé le verbe que t'utilises mal. C'est le fun. Pis t'envies mon audace. Livin' the life. 







21.11.08

trust me.


Le froid me prend au coeur et me descend 
dans les orteils. L'alcool en fragrance, la fumée en audace et l'espoir d'une perte de contrôle ancré dans le crâne, ça suffit pour m'réchauffer l'âme et tenter de te faire suivre le délire. Ça suffit pour me faire fuir les glaces et ne poser mon regard que sur la folie qui nous rend ivre. L'exaltation se faisait désirer mais le tourment l'a gagné. J'l'ai fait taire à gorgées de promesses de la fausse juvénile et j'ai remporté. L'hiver vient de changer de couleur et le plaisir est à l'honneur. Maintenant, aie confiance et lâche ton fou. 
Welcome in Montreal. 
All you need is fun. 


Et si on dormait encore?

Je me suis endormie sur ta vie. Je me suis réveillée au beau milieu de la mienne. Je m'assois sur le matelas blanc et je me force la plume. Y'a des mots à résonnance silencieuse qui se meurent. J'voudrais raconter ton histoire triste. Moi elle m'a plue ton histoire qui finit mal. La princesse meurt à la fin de ton histoire triste. Et j'voudrais écrire ton drame pour te faire du bien. Pour que t'arrête de pleurer, les auteurs n'ont pas toujours le contrôle sur la fin de leurs histoires on dirait bien. J'voudrais apparaître dans ton conte pour adultes. La petite fée sur ton épaule, tu me permets? Je ne suis qu'une enfant, t'es plus grand que moi, mais j'voudrais quand même mettre un peu de naïveté dans ton récit pour que les gens qui le lisent se laissent bercer innocemment par lui. Pour que les enfants l'écoutent et sachent ce qui les attend. J'voudrais l'écrire bien, mieux que ça, la mélanger avec les miennes pour mêler les gens et protéger ton secret. J'voudrais te la sortir de l'âme ton histoire à dormir debout. Te la voler pendant que tu rêves. En déchirer les pages et les recoller avec mes mots de femme et mes idées de gamine. 

Je me suis endormie sur ta vie. Et je me suis réveillée au beau milieu de la mienne. 

17.11.08

on dirait que le froid se sent chez-lui... je n'ai pas le souvenir de l'avoir invité. 

16.11.08

Y'a des limites à tout!!!

Lève-toi c'est décidé, laisse-moi te remplacer, je vais prendre ta douleur. 
Doucement sans faire de bruit comme on réveille la pluie, je vais prendre la douleur 
Elle lutte, elle se débat, mais ne résistera pas, je vais bloquer l'ascensceur. 
Saboter l'interrupteur... 
Je vais prendre ta douleur. 
Mais c'est qui cette INCRUSTÉE 
Cet orage avant l'été 
Sale chipie de petite soeur?
Je vais tout lui confisquer 
Ses fléchettes et son sifflet 
La virer de la récré. 
Mais c'est qui cette héritière qui se baigne, qui se terre dans l'eau tiède de tes reins?
Je vais la priver de dessert
Lui faire mordre la poussière 
De tous ceux qui n'ont plus rien
Dites-moi ce que fout la science! À quand ce pont entre nos panses? 
Qu'est-ce qu'elle veut cette connasse? Que tu vives ou que tu meurs?
Faut qu'elle crève de bonheur, qu'elle croule sous les fleurs et change de couleur
Je vais jouer au docteur
Je vais prendre ta douleur. 

15.11.08

armani.

J'ai porté ton parfum ce weekend.
Comme en secret à l'intérieur de mon poignet gauche. 
Il traînait dans la salle de bain... pas celui qui t'appartient bien sûr, mais il porte le même. 

Odeur de baisers volés, de rencontres inachevées,
 de baisers assumés, de rencontres cachées
Fragrance troublante d'adolescence
Parfum d'interdit, 
de cris et de soupirs
Essence de chaos
Effluve de confort 
J'ai porté ton parfum ce weekend
Eau de tes lèvres aux miennes 
Arôme de discrétion 
et d'évidence
 
Tu m'as enlacé et embrassé tout le weekend. 
Armani, je t'adore par défaut.
Du moins ce mois-ci. 

14.11.08

la gamine


«Tsé que tu peux être tellement mature et gamine toi... Des fois j'me dis «mais quelle femme..!», et des fois t'es un ptit enfant...»
ouais, je sais, j'suis une enfant prise dans un corps de grande. 
Et merci, j'le prends comme un compliment. 
xx bisou et on se voit demain? jeudi? ah ok. à jeudi. 

12.11.08

Juste pour nous deux ma belle,


Prendre l'air, parler à quelqu'un... 
Avoir l'air d'aller plutôt bien
Déjeûner.. Y penser au moins. 
Décoller de mon traversin, faire une liste de trucs qui vont bien et m'y tenir, essayer au moins.
Prendre un thé (BRITISH IS BETTER), 
et puis prendre un bain
Me coiffer, essayer au moins
Balancer tous ces vieux machins
Refaire la chose que je préfère
Appeler quelqu'un qui m'aime bien, l'étonner, changer de refrain, l'inviter, manger plus ou moins.
Essayer de plaire à quelqu'un!
M'amuser de tout et de rien, 
Tenir, Tenir, Tenir debout et demain.

 
Mademoiselle, un jour y'aura des textes d'écrits sur vous. Parce que vous et moi nous ressemblons, vous et moi avons le coeur qui suit la même rythmique, les pieds sales d'un trop plein de vie et la tête en travail à temps plein. N'aie pas peur du bonheur, lui t'attend les bras grands ouverts, je me risque le tutoiement parce qu'au fond c'est à moi que je parle. Coincées sous la même constellation, autant faire un bout de chemin ensemble voir si les étoiles nous ramèneront sous le ciel de l'Angleterre. 
Souriez mademoiselle. 
Ou si ça te dit pas, allons prendre le thé,
 je te dirai comment c'est aujourd'hui, comment c'est en... tu connais la suite princesse. 
«I know I have the body of a weak and feeble woman, but I have the heart and the stomach of a king of England.» - Elizabeth 1. 

10.11.08

je me connais en gars.

Ça fait longtemps que tu m'as joué un morceau. 
On se tape un film?! 
Version masculine empruntant la même 132 que moi, mon chemin est tortueux et rempli de panneaux qui attendent juste que tu fonces dedans. Vas-y, ça te propulsera dans un ailleurs pas si différent tu verras. Bien sûr qu'il y a plus que les rues à sens unique et les vagues grisâtres, je l'ai connu ce plus, mais il ne soustrait rien à la grandeur de notre demeure. On est attaché par les souliers, on a choisi le même nuage, et grâce à toi je me ramène à moi. J'suis fière de toi, j'suis devant et derrière toi, j'suis toi qui te dépasse par la gauche. Je vais t'attendre parce que ce qui t'attends ben, c'est grand. Fais-moi confiance. 

Je te dédie le Vitamin String Quartet que t'auras choisi
Pis ben j'savais pas que tu venais ici, «mais c'est pas juste d'ton crâne, c'est d'ceux des autres aussi.» Ouais. 
Assez court?! 
PS: Je reviendrai à la maison bientôt. Alors tâche de t'y accrocher un instant encore pour moi. 

sentimentale égoïste, part two.


«But in real life, the prince goes home with the wrong princess.» - G.G. 

9.11.08

Robert Louis Stevenson once said: I travel not to go anywhere but to go. The great affair is to move.

(Right now I can't write I'm too emotionnal... But i'll write for you my two best friends, I will.) 

7.11.08

Merci c'est trop faible... fak là j'sais pas quoi dire.

Ouais bon la part two de la constatation de mon égoïsme sentimentale attendra. 

Existe-t-il meilleur cadeau sur cette terre que le cadeau des mots? L'offrir ça me va, ça me fait grand plaisir, prenez-les de toute façon je meurs d'envie de vous les dire... Mais le recevoir, c'est une autre histoire. 
De quel droit on se permet d'inverser les rôles? 
Moi je vous garoche des mots bien placés et vous vous les prenez et en faites ce que vous voulez, c'est ça les règles, ne venez pas les changer vous allez me bouleverser. 
Mission accomplie. 
Eh toi, le gars sur les photos, tu m'as pris de cour, tu m'as rentré dedans, tu m'as vraiment rentré dedans... 

Et toi, belle, si belle, c'est moi qui t'a toujours jalousé et te voilà debout devant moi à m'offrir couronne et fleurs, je ne sais pas quoi dire, tant de non-dits dans nos conversations,

Et toi, je t'aime, t'a grimpé l'escalier de ma vie plus rapidement que prévu, et c'est avec bonheur que j't'accueille tout en haut, toi, moi, on ira tellement loin. 

Et toi, je ne peux croire que t'a songé au mot, à l'unique mot, à celui que je t'avais demandé de chercher, t'a mis le grapin dessus, toutes mes félicitations, j'suis d'accord, c'est concis et clair, et je l'aime. 

Et vous cinq, L.A c'est pour bientôt, nous c'est pour longtemps, j'ai besoin de vous, merci de m'avoir fait pénétrer le cercle en m'ouvrant tout grand les bras,

Et vous deux, vous m'avez fait éclater en sanglots, assise en indien dans mon lit. Tout ce que j'aspire à être, tout ce que j'espère dégager, tout ce que j'admire chez les plus grands et les plus forts que moi, voilà que tout ça vous me le balancez. C'était beaucoup trop pour moi, c'était une dose d'amour beaucoup trop forte, je vous aime si fort, merci c'est trop faible... Vous avez changez ma vie en quelques lignes. 

Et vous tous, merci d'être ma vie, je vous aime tous, je ne l'ai jamais pensé aussi sincèrement. 
Méritais-je vraiment tout ça? C'est trop... Je ne suis qu'une enfant. 

6.11.08

sentimentale égoïste, part one.

4 a.m and he calls me 'cause I'm still awake: «Can you help me unravel my latest mistake? I don't love him... the upcoming winter's not gonna be my season.»
Yes we walked through that door... So accusing their eyes like they have any right to criticize.. Hypocrites. You're all here for the very same reason. No one can find the rewind button boy... So cradle your head in your hands and breath.. 
«Just a day» he said down to the bottle in his fist...Here in town you can tell he's been down for a while but my god it's so beautiful when a boy smiles, wanna hold him, maybe I'll just write about it. 
There's a light at each end of this tunnel, you shout 'cause you're just as far in as you'll ever be out...These mistakes you've made you'll just make them again if you only try turning around.. 
If I get it all down on paper it's no longer inside of me, threatening the life it belongs to. 
I feel like I'm naked in front of a crowd 'cause these words are my diary screaming out loud and I know that you'll use them however you want to... No one can find the rewind button boy... So cradle your head in your hands. 


PS: ouais j'ai réécouté ça..et ouais ça m'a semblé plus clair. merci. la sentimentale égoïste que je suis a grandi aujourd'hui.

3.11.08

there's no time to waste.. there's too much to celebrate!

C'est demain. 
Mon anniversaire je parle. 
J'imagine qu'il y a dequoi célébrer même si mon souhait de souffler 16 bougies et non 19 ne risque pas de se réaliser... 
Je t'aime, et demain je célèbrerai pour toi. Parce que demain, ça fera un an que j't'es pris la main pour ne plus jamais la lâcher. 
En fait, je fêterai pour nous. Et pour tous ceux qui nous entourent. 
Demain, c'est le premier jour de la deuxième année de notre vie. 

PS: ton horoscope disait vrai... sauf que j'suis pas certaine que tu vas retrouver un objet perdu...

2.11.08

Demain matin j'voulais pas aller en cours... Mais finalement j'vais y aller. 
Juste pour te voir et te serrer dans mes bras deux minutes.