25.1.10

home's calling.


j'lui parlais de chez-moi, comme ça.

Le fleuve y est plus large, la respiration plus facile, le corps moins lourd et surtout moins laid. Les chemins plus tortueux, mais tellement plus simple d'accès, la neige y est plus abondante, le soleil s'y reflète plus fort, y'a une auréole au-dessus de la ville comme si quelqu'un nous protégeait d'en haut. Les gens y rient plus fort, se cachent pour pleurer, l'anglais s'y meurt, se perd dans un français franc et altéré par les langues fourchues. Les joues sont rouges, les yeux scintillent par un flot de larmes apporté par le vent cruel qui se sent chez-lui trop souvent ici. Les aveux s'étouffent dans le creux de la montagne et les baisers s'élèvent au-dessus d'elle. Je m'y sens plus grande.







2 comments:

Valérie Carreau said...

Chez nous c'est pareil. À La Sarre, en Abitibi.

Sandrine Boréale said...

t'as une belle plume
de belles ailes
vole