14.12.08

22/05/09. 18/08/09. and hearts.


Parce que des fois je traverse des weekends comme ça... complètement toute seule. J'pourrais en profiter pour cuisiner nue ou faire le ménage dans mes vieux souvenirs secrets, mais souvent je passe la journée au lit... pis ben je nous invente un ailleurs meilleur. 
On se perd en arrivant, on se retrouve en deux minutes, j'crois qu'on est déjà venu ici... c'était dans mes espérances?, on respire de la chaleur, j'ai chaud, mais j'oserai jamais m'en plaindre, y'a une traînée de sable qui marque notre passage, j'écris dans le sable des trucs que t'as déjà lus ici, on joue à la marelle en route vers on ne sait plus où et ça ralentit les touristes, les bohèmes des auberges t'adore pour tes boucles blondes, je souris à tous les allemands, à ton grand désespoir!, je te dis que je t'aime entre deux gorgées de mer, je me fais dire que je gosse, on boit du champagne sur la plage, on se fait passer pour des étudiants d'Oxford et on est drôlement crédibles dans nos rôles, bravo monsieur l'acteur, tu chantes dans les rues en français, les gens sont séduits et te lance des sous, avec ça, on va se payer un bon souper toi et moi, pis tu te fâches parce que j'ai pas le sens de l'orientation, pis là y'est tard, on est perdu, mais au final on s'en fou, ton gelato à l'amaretto te ferme la gueule et je me félicite de t'avoir offert ce petit plaisir, je me fâche parce que tu comptes tes pommes, alors que je crève de faim, donne-moi une de tes pommes ou je te mords, c'est pas facile la vie des gens pauvres et célèbres, mais c'est dans la grande roue de Tibidabo qu'on se dit que ça vaut le coup, on s'est rien fait voler, tout un exploit, nos têtes en l'air évoluent, c'est trop cher les cafés internet... et si on déconnectait pour de vrai? on toughera deux jours, mais l'intention était là! Tiens.. on rencontre un visage connu entre deux grosses vagues... C'est cool entendre nos surnoms criés forts alors qu'on est si loin de chez-nous... On se bourre les yeux, pas la face, parce qu'on est à la diète financière, on aura jamais autant ri, toi pis tes maudites malédictions, «chaque fois que j'vais en voyage, y'a de quoi qui m'arrive...», t'as grandi, tes vêtements sont trop petits, j'ai appris, mon coeur a repris une taille normale, je peux boutonner mes chemises comme il faut, on s'aime autant qu'ici l'autre bord de l'océan, c'est bon signe, on vient de sceller quelque chose de grand. 

C'est ce qui arrive quand la serrure de l'appartement se verrouille et que je fuis tout ce qui me rappelle ici pour courir jusque là-bas. 

- Je l'aime assez... 
-Pis moi?? 
- De quéssé t'en pense??!! 

PS: Je t'aime mon meilleur ami. 

1 comment:

Jérémie B. said...

Je t'aime.
J'ai hâte.
On est en vie.
On le sera encore plus là-bas.
Je souris et j'pars le chrono.
Ça viendra vite, tu verras.
Jerry. X