21.9.08

Je m'ennuie de toi pis tout le monde va mal.

Y'a un voile devant nos yeux.
Y'a des secrets dans nos vies. 
Vies inachevées et secrets demi-avoués puisqu'on porte tous les mêmes
Septembre est lourd de confidences et le ciel pleure en simultané.
Septembre traîne un trop plein de passivité devant des têtes prêtes à éclater.
On vit dans des corps trop grands pour nos esprits d'enfant
On subit des chocs trop violents pour nos âmes sensibles.
On joue en solitaire alors qu'on représente tous le même camp
Comportements d'artistes ou abandon de la facilité, les vies se tourmentent et les drames s'exposent. 
En même temps. 
Alors vers qui courir si tout le monde est paralysé?
Et on fuit qui si tout le monde s'est foutu de manquer à l'appel?
Enfoncer un pour noyer l'autre ou en sécuriser un pour sauver l'autre revient au même dans ce cul-de-sac contagieux
Toucher le fond n'est plus une option
C'est un triste concours de consolation
Reste à trouver le brave qui nous sortira de là
Reste à trouver le plaintif qui osera se taire
Mettre la main sur le rescapé de la fausse équipe de naufragés. 

No comments: