
Se déshabiller, jusqu’à se retrouver complètement nu, rétrécir, glisser dans le trou du bain, laisser ses doigts courir comme on fait battre ses jambes sous la pluie un soir de tempête, en maudissant le ciel de se déverser , mais en le remerciant du même coup de nous exorciser. En le remerciant pour les soupirs... libération. C’est ça écrire, se secouer, vomir ses galères en barbouillant de noir le trop blanc d’un syndrôme.
Ça urge, un cri après minuit, une faim qui te donne la nausée.
Un mal nécessaire. S’exorciser l’coeur, fuir son calvaire en le couvrant d’encre et s’y replonger plus tard, le mâcher, et l’avaler.
Me déshabiller, jusqu’à me retrouver complètement nue, me grandir, glisser sous ses draps, laisser ses doigts courir comme on fait battre ses jambes un orage d’été, en riant comme au cinéma, par nuits chaudes les corps trempés n’ont rien à maudire. On remercie le ciel pour les soupirs nocturnes... Abandon. C’est ça l’aimer, me secouer, ravaler mes galères en dessinant de blanc le trop noir de cette ancienne vie.
Ça urge, un cri après minuit, une faim de lui qui m’fait battre les entrailles.
Un bien nécessaire. Se remplir l’coeur, fuir son insécurité en le couvrant de baisers et plonger le bleu de mes yeux de mer dans le vert de ses yeux parfois trop terre à terre.
Apprendre à écrire mon bonheur comme on apprend à dire je t’aime.
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